Clos du Tue-Boeuf, Puzelat Frères
Il existe des traces du lieu-dit « le Tue Bœuf » qui remonte au moyen âge, ces vins faisaient le bonheur de la noblesse locale, de même on retrouve le nom de « Puzelat » au 15ème siècle déjà !
Ils travaillent sans relâche, 10 hectares familiaux à « Les Montils » en AOC Cheverny et louent 6 hectares en AOC Touraine.
Les frères Puzelat, Thierry et Jean-Marie, n’ont pour but que de faire des vins le plus naturellement du monde et ce depuis 1990: Sols travaillés inlassablement, rendements infinitésimaux, travail en cave sans artifices. A chaque parcelle, ou presque, sa cuvée.
Thierry Puzelat
« En 1994, j’ai rejoint mon frère, Jean-Marie, au domaine familial (Le Clos du Tue-Boeuf). Voyant de belles parcelles de vignes dont la récolte finissait assemblée dans des vins standardisés de coopératives ou de négociants « classiques », j'ai décidé en 1999 de démarrer une activité de "négoce". J'ai donc commencé à acheter des raisins sur pieds et à les vinifier. Pour compléter cette production, j'ai loué et acheté quelques parcelles. Aujourd’hui, je vinifie l’équivalent d’une douzaine d’hectares de vignes, dont les 3/4 proviennent des achats de raisins et un quart de ma production.
Mes rencontres avec François Dutheil (Château Sainte-Anne, Bandol) et Marcel Lapierre (Morgon) m’ont fait découvrir leurs vins vinifiés sans ajout d'artifices œnologiques. Le vin naturel s'est imposé comme une évidence. Mais il s’agit d’une vinification sans filet qui impose des raisins issus de sols vivants, dont la population de levures naturelles est nombreuse et variée. D’où l’intérêt de travailler avec des vignerons responsables et respectueux de la terre. En 2006, 75% des raisins vinifiés étaient d'origine bio ou biodynamique. Je pense atteindre 100% en 2007.
Au cours de la vinification, l'objectif est d'accompagner les raisins, de les laisser exprimer dans le vin ce qu'ils portent en eux. Le résultat donne des vins vivants, digestes, au caractère tranché, dont on ne peut prétendre qu'ils plaisent à tout le monde mais qui trouvent partout des amateurs. »