samedi 6 septembre 2008

Maxime Magnon travaille 9 parcelles sur 11 hectares en Corbières. Il fait partie de cette nouvelle vague de vignerons s'interrogeant sur leur environnement et sur la manière de le préserver dans un strict respect de la chaîne écologique. A l'exemple, entre autre, de Didier Barral, il possède brebis et âne qu'il laisse librement circuler dans ses vignes, se chargeant ainsi, le plus naturellement du monde, de la tonte et de l'engrais.
N'allez pas penser qu'il est donc un "baba-cool", un "post-68ard retardé", un "ayatholah-écolo":"J'ai, dit-il, plus de respect pour un voisin vigneron de la cave coopérative qui désherbe chimiquement avec mesure, que pour un gars qui se la joue "bio" en vendant ses bouteilles hors-prix, mais qui refile des produits chimiques en douce quand ça tourne mal."