Le Vin, depuis sa genèse et au travers de ses multiples représentations sociales, suscite d’innombrables intérêts: Il s’est ancré dans l’imaginaire, comme le « faire valoir » de l’excellence et de la succulence, mais s'est entaché par de colossaux engagements financiers:
En raisonnant globalement et économiquement les aléas sont perçus comme une menace à la rentabilité. Cependant la notion de terroir inclus, entre autre, le paroxysme de l’imprévisible : La climatologie ! Dernier bastion de la Nature, à qui l’on s’évertue, à coup de technologie agronomique, de retirer son équilibre et sa diversité. La course à la marge et au rendement financier dictés par les grands groupes de négoce favorisent l’ingéniosité des technologues et des chimistes avec pour effet la limitation des pertes et l’augmentation des rendements et des profits.
A quel prix ? Les bouleversements technologiques en cours suscitent la perte du sens et dévalorise le produit en lui conférant un statut de stricte rentabilité. La viticulture qui, de tout temps, a coexisté avec l’histoire de l’humanité ne peut, au final, déboucher sur la pollution des nappes phréatiques par les désherbant, la mort de l’activité microbienne des sols, l’érosion et les arrachages massifs.
Certains irréductibles, garant d’un savoir faire et respectueux de leurs terroirs se refusent catégoriquement à l'utilisation des méthodes d’extraction d’alcool, d’intégrations d’arômes artificiels, de désucrages des moûts, de sulfitages intempestifs, d’acidification ou de désacidification, d’irrigation des sols, d’utilisation d’intrants chimiques et de pesticides etc... C’est, cette étique que nous tentons de valoriser à travers notre démarche, ce type de production que nous mettons en avant, ce message que nous PASSONS !