Quoi de plus beau que la route du Chianti? La route du Beaujolais, peut-être! Se faufilant entre collines et vignobles, elle offre un spectacle magique, grandiose, ou le temps est suspendu par tant d'harmonies. En passant La Chapelle de Guinchay, en s'éloignant encore un peu de Mâcon, à droite le vignoble s'étend sur les côteaux, du Chardonnay, il en pleut de partout, nous y reviendrons... Encore un peu plus loin: Le terroir de prédiléction du Gamay, décrié, dénigré, par une production pantagruélique. A juste titre? Certe, s'il n'y avait pas cette poignée d'irréductibles gaulois: Guy Breton, Jean Foillard, Yvon Métras, sous l'oeil vigilant et aiguisé du patriarche: Monsieur Lapierre. Ils redonnent à ce cépage sa vrai dimension. Irréprochables viticulteurs préservant leur terroir, ils n'en sont pas moins des vinificateurs hors pairs! Loin du marketing tapageur de ceux qui en ont les moyens, des modes fixées par l'oenologie spéculatrice, des certitudes sur "papier glaçé" assénées par une presse manipulée, d'une littérature "Parkérisée" ou les chiffres remplacent le bon sens et j'en passe...