Le 12 janvier nous pouvions lire dans le très sérieux Bilan, d'éminents spécialistes affirmer, main sur le coeur et larme à l'oeil, les certitudes suivantes:
« la BNS continuera, coûte que coûte, à défendre le taux plancher, avec un engagement plein et entier».
« la BNS va maintenir son taux plancher vis-à-vis de l’euro, car sa crédibilité globale est fortement liée à son succès dans cette stratégie, cette stratégie lui sera coûteuse car elle va probablement nécessiter une expansion ultérieure du bilan et une nouvelle baisse des taux d’intérêt sur les dépôts, qui sont déjà en territoire négatif ».
« Laisser filer le franc serait trop dangereux: on serait sûr de partir en déflation. Le franc est aujourd’hui plus haut face à l’euro qu’en 1978 il n’était haut face au deutsch mark, ce qui avait alors poussé la BNS à introduire des taux négatifs ».
Et sur les désormais colossales réserves d'euros de la BNS:
« La BNS ne revendra ces euros que lorsque la situation deviendra moins tendue sur le marché des changes, et cela signifiera que l’euro se sera apprécié: il n’y aura donc pas de pertes ou très minimes, voire même quelques gains ».
Seul l'économiste franco-suisse Michel Santi plus modéré dans ses propos annonçait:
« Le taux plancher sera difficilement tenable ».
3 jours plus tard, un sérieux coup de tonnerre lui donnera raison, avec les pires conséquences que chacun aura loisir et plaisir à s'imaginer…
Laissons cela aux auto-convaincus, les imbus du savoir, les pertinents du "y a qu'à, faut qu'on" qui ne tariront pas sur le sujet pour nous enfumer d'avantage.
Pour notre part, restons à notre niveau et après de savants calculs entre les valeurs stocks anciennes et nouvelles, Le Passeur de vin aligne ses prix avec de significatives baisses: