mardi 9 octobre 2012


Millésime 2010 en Bourgogne: Incontournable !


Tout avait pourtant mal commencé. L'hiver fût tristement rigoureux, affichant des températures au plus bas. Aux records de -20° à mi-décembre, ont succédé des +10, ces écarts ont durement éprouvé le vignoble.

La vigne se réveilla avec peine, à mi-mars  sont relevées les dernières gelées. Le mois d'avril doux et relativement sec permet finalement au cycle végétatif d'entamer sa croissance, ralentie par la fraîcheur de mai. Une première moitié de juin froide et humide retarda quelque peu la floraison. De fin juin à mi-juillet les températures s'élevaient drastiquement puis vint à nouveau une période de fraicheur et d'humidité qui s'étala jusqu'a fin août. Dans ces conditions la nouaison produisit de petites baies  à peau épaisse, idéales pour affronter les instabilités climatiques qui se succédèrent jusqu'en septembre. Les anciens le disent: "un pinot millerandé est gage de qualité."

Un millésime pur et précis s'il fallait résumer. 
Mais la Nature ne saurait être simpliste, elle offre sur 2010,
une qualité exceptionnelle, mais aussi des rendements infinitésimaux supprimant toute quantité, qu'on se le dise !

Invité ce lundi 5 novembre: Terroir al Limit
Dominik A. Huber et Eben Sadie oeuvrent sur des coteaux vertigineux aux étés caniculaires sur lesquels plus aucun autochtone n'a le courage de s'aventurer. 
Les vignes sont, pour la plupart, octogénaires: la quintessence sur ce terroir exceptionnel qu'est le Priorat.